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Aurélie a su rebondir

« C’est pas marrant de rester chez soi sans rien faire ! » s’exclame Aurélie. Depuis qu’elle a retrouvé du travail après avoir été licenciée suite à la liquidation judiciaire de l’entreprise « Pronuptia » dans laquelle elle travaillait depuis 15 ans, Aurélie Hautbois, porteuse de trisomie 21, est à nouveau heureuse.

Elle a été recrutée en début septembre dernier pour travailler dans un restaurant ambulant nommé « le sourire qui régale » proposant des déjeuners sur différents sites de Laval.

A 40 ans, elle entame donc une reconversion professionnelle. « J’accueille les clients, leur propose le menu et après je prends la commande et la donne à mon collègue. Au début ça été un peu difficile car je suis timide et c’était un peu impressionnant » explique Aurélie, très fière de son rôle au sein de l’équipe composée d’un encadrant et d’un autre collègue, autiste.

Son embauche s’est inscrite dans le cadre d’un projet solidaire porté par Geoffroy d’Hueppe et l’association Sicomen. « Notre but est de faciliter l’intégration dans l’emploi des personnes porteuses de trisomie 21 ou atteintes d’autisme» explique Geoffroy, mais aussi de changer le regard du public vers ces personnes ».

Ainsi un entretien de recrutement permettant d’évaluer la motivation des candidats avait été organisé. « J’aime faire la cuisine, ça me plaît et j’aime parler aux gens » confirme Aurélie.
Embauchée sous CDI à raison de 4h par jour du lundi au vendredi, elle a pris confiance en elle après une quinzaine de jours de formation. « Par la suite, l’objectif sera de développer la polyvalence d’Aurélie », ajoute Geoffroy. Nous la formerons petit à petit à la préparation des commandes ».

Installé depuis 12 ans dans son appartement à Laval, elle vit en autonomie tout en bénéficiant du suivi d’une éducatrice du « GEIST 53 Mayenne » et de la proximité de ses parents résidant en périphérie de Laval.

Maintenant Aurélie n’attend plus qu’une chose : que le travail reprenne après le confinement.

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